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Dimanche 14 décembre à Anvers

Manifestation de solidarité avec les sans-papiers

Pour l’application de l’accord de gouvernement


Qui fait des promesses doit les tenir !

A Anvers ce 14 décembre, nous exigeons l’application de l’accord de gouvernement


La manifestation commence à 14h sur la Mechelseplein.
Un concert de soutien aura ensuite lieu à partir de 15h30 à Sint Andriesplein


Depuis 3 ans, les “sans papiers” de ce pays demandent une solution urgente à leur problème. Malgré qu’ils ne peuvent pas être ici, beaucoup d’entre eux ne veulent/peuvent pas retourner dans leur pays d’origine.

Parce qu’entretemps, ils sont ici depuis si longtemps ; qu’ils sont bien intégrés et que leurs enfants vont à l’école.

Parce que la situation dans leur pays est encore dangereuse ou parce qu’ils n’ont plus rien vers quoi retourner.

Sans papiers, ils sont cependant ici dans la plus grande incertitude juridique : ils ne peuvent pas travailler, n’ont pas droit à une aide, peuvent être renvoyés à tout moment...

Beaucoup d’entre eux sont victimes d’exploitation : travail au noir à des salaires de misère, marchands de sommeil ou pire....

Pourtant, beaucoup d’entre eux veulent contribuer activement à notre société.

La régularisation de ces personnes – l’octroi d’un titre de séjour – serait une solution pour bon nombre d’entre eux. Pas de régularisation collective : donner des papiers sur base de critères clairs et bien pesés.

Cela, le politique l’avait aussi compris : il a fait des promesses à ce propos aux personnes sans papiers et au monde associatif qui soutenait cette revendication.

Pour commencer, une régularisation devait venir après les élections communales d’octobre 2006. Ensuite, le dossier a été reporté à après les élections fédérales de mai 2007 puis il y a eu la difficile formation du gouvernement. Enfin, un accord de gouvernement est quand même arrivé en mars 2008 dans lequel la promesse de régulariation a été répétée.

Celle-ci allait concerner les personnes qui attendaient depuis longtemps une réponse définitive. Pour ceux qui sont bien intégrés ici. Et pour ceux qui, s’ils avaient des papiers, trouveraient sirectement un travail.

La Ministre Turtelboom a promis une circulaire – qui allait régler cela en grande partie – pour mai 2008.

Ce délai n’a pas non plus ét respecté parce que le gouvernement voulait d’abord un accord sur d’autres thèmes liés aux migrations.

Tout a donc de nouveau été remis aux calendes grecques.

Le dernier délai que le politique s’est lui-même imposé était le 14 octobre 2008.

Mais rien n’a été obtenu à cette date non plus parce que gouvernement voulait d’abord un accord sur d’autres thèmes liés à l’immigration.

Les ministres compétents se sont séparés en se disputant .... donc le seul accord a été sur le fait qu’il n’y avait pas d’accord possible.

Donc la crainte de beaucoup est que, malgré les nombreuses promesses, il n’y ait pas de régularisation.

Nous, milieu associatif anversois, voulons réagir à cela : nous appelons à une manifestation à Anvers le dimanche 14 décembre.

Parce que les promesses doivent être tenues. Un gouvernement démocratique ne peut pas se permettre d’anesthésier des personnes pendant 3 ans à coups de promesses finalement non tenues.

L’accord de gouvernement prévoyait une solution ; est-il donc déraisonnable d’espérer que vienne une solution ?

Parce que la régularisation commence à devenir une question d’oppositions communautaires, la Wallonie voudrait une régularisation collective et la flandre pas ...

Ceci est inexact.

Les partisans de la régularisation – en Flandre et en Wallonie – demandent simplement une régularisation bien pensée selon des critères clairs.

En outre, la contradiction concerne surtout le type de politique que l’on veut mener en matière de migration : une politique sociale ou conservatrice ?...

Les media couvrent largement les grèves de la faim et les occupations de grue mais le pourquoi est souvent oublié. Les personnes à qui on fait des promesses que l’on ne tient jamais se livrent à des actes désespérées. Outre les grévistes de la faim, il y a ausi un groupe de persoones bien plus nombreuses. Des personnes qui n’osent pas entreprendre d’actions mais se contentent d’attendre apeurés. Espérant une solution rapide. Les gens sont malades de stress. Les gestes de désespoire sont chaque fois plus radicaux. attendre davantage est impossible.

Nous plaidons pour une solution rapide et réelle. Parce que les promesses doivent être tenues.

Signé : Haven vzw


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