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10ème Festival Cinéma d’ATTAC le 22 nov 2009 à 15h au Botanique

EN AVANT-PREMIERE :
FORTUNES ET INFORTUNES DES FAMILLES DU NORD

de Gilles BALBASTRE
+ Débat : Patrons, banquiers et médias bastonnent. Et la gauche ?

Doc. France 2009 52
Un reportage sur une des grandes dynasties de l’industrie textile, les Dewavrin.
Après avoir exploité leurs ouvriers en France, détourné des aides publiques, ils sabordent leurs usines et délocalisent en Chine.

+ Débat : Patrons, banquiers et médias bastonnent. Et la gauche ?
Avec Gilles Balbastre, réalisateur, journaliste, directeur de publication du « Plan B ».



Le journaliste et réalisateur vit dans le Nord et connaît bien la condition ouvrière de cette région aujourd’hui sinistrée. « Je voulais faire un film avec des riches et des pauvres ».

« Fortune et infortunes » donne largement la parole à un industriel de la laine et aux ouvriers qui ont travaillé pour lui et sont aujourd’hui au chômage. M.Dewavrin, l’industriel, apparaît sincère dans son propos. Il est certain, même s’il a « dû » délocaliser et licencier son personnel, d’avoir agi pour le mieux. D’ailleurs, l’une de ses anciennes employées a reçu la légion d’Honneur ! Du côté des anciens ouvriers, la dignité ne suffit pas à cacher l’amertume. Beaucoup n’ont pas retrouvé de travail et rament au quotidien.

Délocalisation
Le film raconte aussi la fermeture et la délocalisation de l’usine de textile en Bulgarie. Là-bas, le coût du travail, les lois environnementales « sont bien moins contraignantes qu’en France ». Le Smic n’est que de 150 EUR par mois et on peut polluer presque sans problème. Pourtant, au bout de quelques petites années, l’usine a fermé ses portes pour rouvrir en Chine. Une fois de plus, les ouvriers, qui ont pourtant trimé, se retrouvent sans rien !

Retour à Roubaix
Le chômage et son lot de misère ne sont pas sans conséquences sur la vie et la scolarité des enfants. À Roubaix, le directeur d’un lycée, invite régulièrement un commissaire de police à assister au conseil de discipline. Gilles Balbastre, dans une séquence à la fois terrible et émouvante, montre un jeune en prise avec ces « responsables ». Certes, l’adolescent a fait une bêtise, mais celle-ci vaut-elle qu’on le traite comme un criminel ?


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