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RETOUR À TAKSIM


RETOUR À TAKSIM

Depuis l’évacuation du Parc Gezi, bastion de la contestation, des centaines de personnes –affiliées à des formations progressistes– ont été placées en détention sous l’accusation d’« appartenance à organisation terroriste » et « destruction de biens publics ». Hormis ces arrestations de masse, les divers ministères ont reçu l’ordre de frapper fort. Celui de la Santé réclame à la Chambre des médecins d’Istanbul les noms des personnels soignants qui ont pris en charge des blessés dans l’hôpital de campagne dressé dans le parc ou dans la mosquée du palais de Dolmabahçe –convertie en dispensaire au début des événements.

Du côté du ministère de l’Éducation, les directions départementales sont chargées d’identifier les enseignants du secondaire qui ont pris part à la révolte. Le YÖK, le tout-puissant conseil des universités, fait de même au niveau de l’enseignement supérieur. Particulièrement visés : les professeurs –qui ont repoussé les examens de fin d’année afin que leurs étudiants puissent se rendre aux manifestations.

De surcroît, les utilisateurs des réseaux sociaux sont une autre cible des autorités. Le ministère de la Justice prête la dernière main à un projet de loi pour encadrer leur utilisation et faire cher payer ceux qui se servent de Twitter pour appeler à la solidarité.

« Nous n’allons pas nous contenter d’en finir avec ces incidents, les terroristes vont nous avoir sur le dos, nous utiliserons la loi, personne ne s’en sortira impunément », a prévenu le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

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