% ATTAC - Bruxelles 1 %

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Tous les jours, on a droit à la même rengaine : le lamento des pleureuses patronales, gouvernementales et médiatiques –s’appuyant sur les tyroliennes pseudo-théoriques, pour dénoncer le trop-plein des dépenses publiques et la nécessité de recourir à des « réformes structurelles » inéluctables. Pour sauvegarder « la maison européenne » et défendre la monnaie unique, les peuples du continent devront ainsi continuer à souffrir.

Ce numéro exceptionnel d’Angles d’Attac [le journal illustré d’Attac-Bruxelles 1] explique pourquoi.
Preuves à l’appui.

LA GRÈCE VEND TOUT [Nathalie DUBOIS]

Ports de plaisance par dizaines, autoroutes au kilomètre, aéroports à gogo et services publics au kilo : sous la pression de la Troïka, Athènes solde des pans entiers du pays et se met à dos la population.

PODEMOS [Ana CARMEN, François MUSSEAU]

Le petit parti de la gauche radicale est un espoir pour les victimes de la crise et une menace pour le pouvoir. Fort d’une irruption fracassante aux élections européennes, il bouleverse le panorama politique espagnol.

Plongée dans la nouvelle vague de l’indignation.

SECRET SERVICES [Raoul JENNAR]

Pendant que l’Union européenne et les Etats-Unis négocient « le grand marché transatlantique », les architectes du commerce international peaufinent d’autres projets de libre-échange. D’un côté, les accords de partenariat économique imposés par l’Europe à l’Afrique. De l’autre, « l’Accord sur le commerce des services », discrètement discuté à Genève par une cinquantaine de pays.

UNE INITIATIVE QUI TOMBE À L’EAU [Jean FLINKER]

Un million huit cent mille personnes ont adressé à la Commission européenne une pétition solennelle pour faire de l’eau « un bien commun non marchandisable ».

Une initiative citoyenne, la première du genre, qui a été irrémédiablement coulée à pic…

LA GUERRE TOUS LES JOURS [Laurence ANGELLI]

L’Europe n’est pas menacée d’invasion. C’est un pur fantasme. La part des migrations internationales est restée stable ces 50 dernières années, et la majorité de ces mouvements de population ont lieu entre les pays du Sud. Pourtant, l’UE défend une approche absolument inverse, justifiant de la sorte une guerre contre un ennemi qu’elle s’invente. Pour y faire face, elle s’est dotée d’une arme controversée : l’Agence « Frontex ».

UN ACCORD DE HAUT VOL [Isadora BENT]

Le gouvernement « Di Ruppo » avait déjà fait la part belle aux fraudeurs en tous genres. Leur évitant des procès à répétition et leur inscription pénale au casier judiciaire. L’ultime « Déclaration libératoire unique » en aura constitué l’exemple patenté et ostentatoire.

La nouvelle équipe MR-NVA va faire encore mieux. C’est-à-dire « pire ».

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