Université des Alternatives du Gresea
Vendredi 7 décembre 2007 de 13h30 à 17h
Université des Alternatives du Gresea
Séminaire–débat : Le droit du travail : un flexidroit ?
Quand ? 7 décembre 2007
Ou ? Espace Jacqmotte, rue Haute 139 - 1000 Bruxelles (Salle Tanganyika)
LE PROGRAMME
13h30 Accueil et inscription
14h00 Erik Rydberg (Gresea) : Mot de bienvenue et introduction
14h15 Mejed Hamzaoui (Dr en Sciences sociales, Président de l’Institut des Sciences du Travail, Professeur à l’ULB) Précarisation des salariés : les nouveaux enjeux du droit du travail
14h45 Thierry Brugvin (Dr en sociologie, membre du comité scientifique d’Attac-France) : La régulation par codes de conduite : une privatisation de la production des normes ?
15h15 Daniel Richard (Formateur du centre d’éducation populaire André Genot, conseiller de la FGTB wallonne) Droit ouvrier mondial : comment sortir des règles du capitalisme ?
15h45 Pause café
16h00 Débat et conclusion
Pourquoi un séminaire sur le droit du travail ?
Pointons quelques éléments d’actualités, dont aucun n’est dû au hasard.
Juste à côté de la porte, en France, on assiste à un vaste mouvement de grève contre le démantèlement d’acquis sociaux en matière de pension, le tout présenté (par la grande majorité des officines médiatiques) comme d’indispensables "réformes", ce qui témoigne d’un renversant glissement de sens : jusqu’il y a peu, on "réformait" pour adoucir le système économique ; désormais, le même mot renvoie à son durcissement...
Plus près et plus loin : au Forum social mondial comme à l’Organisation international du Travail à Genève, le même mot d’ordre pour revendiquer, au Nord comme au Sud, le droit à un "travail décent". Tout un symbole. Faut-il que les travailleurs se soient trouvés acculés dans leurs derniers retranchements pour que, soudain, on s’en préoccupe...
Tout près, dans le temps, le Sommet européen des 13 et 14 décembre a placé en tête de son agenda la "flexicurité", entendez : l’indispensable "réforme"... Le phénomène ne manque pas d’intriguer.
Jusqu’il y a peu, en effet, la division internationale du travail, avait son "Yalta" : au Tiers-monde, le travail bon marché, non "normé", aux horaires infinis, et au Nord, gains de productivité aidant, la réduction collective du temps de travail négociée.
Là, cependant, le Nord se tiers-mondise, "s’inspire du modèle" : travailler plus pour gagner moins. D’où, question, il y a quelqu’un pour "normer" ? Contre qui et quoi, par qui, avec qui et comment ?
Inscription gratuite mais obligatoire
Par mail, téléphone, fax, sur le site ou par courrier au Gresea :
gresea@skynet.be
Tél. : 32.2/219.70.76
Fax : 32.2/219.64.86
www.gresea.be
Rue Royale 11 - 1000 Bruxelles.
L’inscription donne droit à la revue Gresea Echos n° 52 sur le droit du travail.